domingo, 20 de novembro de 2016

L'analyse filmique

Vendredi, nous avons analysé une séquence du film "le petit fugitif" de Morris Engel et Ruth Orkin. Dans cette séquence, Joey arrive dans le parc d'attraction de Coney Island. 
Nous avons repéré deux moments différents:

- Au début de la séquence, le sentiment principal est que Joey est seul. Chaque plan est fait pour que nous ayons cette impression.
Dans le premier plan, Joey est tout seul dans le train. Il n'y a personne autour. Même dehors, il n'y a personne. Ce n'est pas normal un enfant seul dans un train. 
Dans le 2e plan, il y a beaucoup de personnes mais Joey n'a personne à qui donner la main. Ce n'est pas normal parce, d'habitude, dans une foule, un enfant donne toujours la main à ses parents. Il regarde dans tous les sens. C'est le seul enfant. C'est vraiment étrange et on le repère tout de suite. La caméra est en plongée et écrase Joey qui paraît encore plus petit au milieu de la foule. 
Le 3e plan est un gros plan de Joey. Il regarde dans tous les sens vers le haut. Ce n'est vraiment pas normal un enfant tout seul au milieu de personnes plus grandes que lui. 
Dans le 4e plan, Joey marche tout seul. Puis, on ne le voit plus, caché par la foule. On ne sait pas ce qui a pu lui arriver. 
Dans le 5e plan, Joey voit un policier de dos et s'en va. Il a peur d'être arrêté pour le meurtre de son frère. 
Ces 5 plans durent environ une minute alors que les 6 suivants durent seulement 12 secondes.

- Dans la 2e partie de la séquence, le sentiment principal est la peur. 
La caméra est toujours en bas comme si c'était les yeux de Joey. La caméra est en contre-plongée et donne une allure monstrueuse aux personnages.
Dans 4 plans, il y a un mouvement vers l'avant qui semble menaçant. On dirait qu'on désigne Joey pour l'accuser. En tous cas, c'est ce que peut penser Joey. Le fusil rappelle à Joey ce qu'il a fait à son frère. Les personnages n'ont vraiment pas l'air sympathique. Le son contribue au sentiment de peur. Le son est fort et pas très agréable pour les oreilles. 

En analysant cette séquence, nous avons vu que, pour créer un sentiment au cinéma même sans dialogue, on peut:
- Utiliser la position de la caméra.
- Utiliser la valeur de plan.
- Utiliser le son.
- Utiliser les mouvements et l'expression des comédiens. 

Après avoir analysé cette séquence, nous avons étudié un document qui récapitule les différentes valeurs de plans. Cela nous sera utile quand nous devrons faire le storyboard de notre premier exercice de cinéma.

Ensuite, nous avons regardé un court-métrage d'animation, "l'homme aux bras ballants" de Laurent Gorgiard.


La semaine prochaine, nous analyserons les premiers plans pour vérifier si nous avons bien compris les différentes valeurs de plan.